GO et aileron:les émotions de 2018

28-11-2018 à 18:48:16

 Nous étions bien prévenusen acquérant un Greenline 33 série « greenEmotion » : c’est
marqué dessus !1ere  émotionEn Juin venant de l’ile d’Yeu vers les Sables d’Olonne parNW modéré 3 le moteur s’arrête à la bouée La Petite Barges. Moment l’équipage
retient son souffle, essaye de redémarrer : rien, contrôle au filtre
décanteur transparent : rien. Le GL33 est stoppé, se met travers à la
vague (environ 1m) ça roule bien. Les roches sont pas loin, cela déferle, il y
a 22m de fond donc difficile de mouiller.Pas d’autre solution que le 16 pour un « pan pan ».Immédiatement le CROSS Etel répond et organise l’assistance : d’abord un semi-rigide
vient près de nous il ne peut nous remorquer, mais reste à coté au cas où. Puis
c’est le canot TT des Sables qui arrive 15mn après l’appel : BRAVO !
Le passage de remorque en Y est peu aisé par les écubierstrop modestes pour la taille de l’aussière.Le remorquage à 11nd est bien réconfortant la tensionnerveuse descend à bord. Nous rejoignons le port Olona sans encombre.Le moteur ne démarrant toujours pas nous faisons appel aumécanicien du lieu qui très gentiment, entre 2 interventions, vient
diagnostiquer un problème d’arrivée de GO : il y a un bouchon de papier nettoyage
dans le renvoi d’angle de la pipe d’aspiration !!! Cela explique qu’il
n’avait jamais de dépôt dans le filtre décanteur. A 858h de fonctionnement cela
nous fait frémir rétrospectivement : nous avons passé des lieux où cela
aurait été dramatique (Raz de Sein, Four la Bretagne nord..).Il est probable que ce bouchon de papier a été oublié lorsdu montage en usine : au changement d’équipe par exemple? Nous ne voyons
pas d’autre explication plausible…Le filtre décanteur transparent a ensuite faite son travailde mouchard les dépôts noirs sont apparus ! Nous avons poursuivi la
croisière sans d’autre soucis de GO.Conclusions :  -Le risque en cas d’arrêtmoteur est que le bateau de travers risque d’engager, voire plus. Nous avons
une ancre flottante toute neuve que nous n’avions pas gréé .Donc au mois d’Aout
nous l’avons essayé (mais par temps faible) : le bateau s’oriente mieux
par rapport la vague. L’essai est à confirmer par une mer plus formée.  -Nous avons faitaugmenter la taille de la durite entre le réservoir et le pré filtre pour
améliorer son rôle d’alerte.  -Un curage des réservoirsest indispensable ce sera fait au chantier. Nous avons vidé un réservoir dans l’autre(en
les isolants par les 2 vannes). Nettoyage au papier du réservoir, cela est
facile car l’accès se fait par la trappe de visite. En suite transvasement dans
l’autre réservoir et nettoyage idem.2eme émotionEn Juillet en aval de Châteauneuf s/Charente le Tralineur aété soulevé sur l’arrière bâbord sans s’arrêter. Un battement sourd sur tribord
nous alerte : l’aileron tribord est décollé. Nous avons mouillé puis
plongé (la Charente est relativement claire) pour le récupérer.Ce serait un choc mou car il n’y a pas d’impact sur les2 ailerons. Une attaque de silure ? Mystère…En septembre au chantier nous l’avons recollé. En présentantl’aileron à sec nous constatons qu’il ne s’encastre pas totalement la tête affleure
la coque de 1cm (chose déjà vu en 2015 mais nous n’avions pas jugé nécessaire
de modifier l’aileron). Nous réussissons en rabotant les flancs de la partie
supérieure. Néanmoins il reste quelques 3 a5mm de vide en haut et il faut bien
charger la colle a la partie supérieure.Pour bien appliquer nous avons réalisé
un outillage à l’aide d’un vérin.

Fin des émotions pour cette année